Je me dis parfois que je suis un imbécile profond.

Chaque nuit, je fais des rêves, parfois improbables, fous, extra-ordinaires...

Qui dépassent soit les règles physiques qui régissent notre monde, soit les règles de 'probabilit' que mon esprit s'est fixé.

Parlons de cette deuxième catégorie. Tout ce qui entre dans cette catégorie sont les choses que j'aurais du mal à accepter.

Je n'ai pas envie de donner d'exemple.

Mais imaginez que quelqu'un casse la barrière entre le réel et le rêve: cette personne deviendrait distante et amorphe. Notre vivacité ne tient-elle pas une partie de ses ressources dans la capacité à être choqué?

Un choc, c'est une émotion qui nous réveille en nous disant 'Ho ! c'est quoi? C'est possible? Regarde à nouveau!' et elle n'existe pas dans le rêve, ou alors totalement dénuée de profondeur.

Poussons le raisonnement plus loin: cette personne perdrait le sens des limites, et tout ce qui va avec, se permettant ainsi de faire tout ce qu'elle veut, comme se jeter d'un building ou blesser son entourage.

Voilà pourquoi il ne faut JAMAIS casser cette barrière.. Même pour soigner sa timidité.

Comme si l'idée vous était venue au cerveau...

Pas grave.

Dommage que certains soient absents...

Il attacha lentement son accordéon. Il porta cette masse de quelques kilos sur ses épaules et mit ses bras dans les sangles.

Attaché, il était prêt à jouer. Quelques notes pour repérer ses doigts.

Lentement, la main gauche entama le rythme. Basse, accord, accord; Un, deux, trois.

La main droite se mit à sauter gracieusement de note en note, jouant ainsi la mélodie.

Le joueur se mettait alors à s'écouter. Ses mains étaient guidées par l'énergique musique qu'il entendait. Il ne formait qu'un avec l'instrument.

Alors qu'il était heureux de jouer et content de la mélodie qu'il jouait, il la vit.

Il ne sait pas si c'était un songe ou la vérité. Elle apparu devant lui, dansant parfaitement sur le rythme de sa musique.

Elle continuait à danser, il continuait à jouer.

Personne ne sait combien de temps ceci dura. Quelques minutes, quelques heures, quelques jours? Le temps semblait filer très rapidement.

Et le morceau ralenti. parce qu'il avait tout donné en la voyant. Il avait donné le meilleur de lui même pour la faire valser.

Un, deux, trois... Le rythme ralenti.

Et lorsque de la dernière note s'échappa de l'accordéon, elle disparu.

Et il sut qu'il jouerait de l'accordéon toute sa vie.

Ça se vit.

Des concerts Poulycroc, j'en ai déjà fait pas mal, je crois que je sais plus ou moins de quoi je parle.

Ça commence toujours de la même façon: on apprend qu'il y a un concert pas trop cher pas trop loin, on pense à y aller, et on demande la permission aux parents.

On discute de l'heure, et on attend.

Et puis on y va. Sans toujours savoir qui y ira. De toutes façon la plupart des gens sont sympathiques et vous pourrez aisément faire connaissance avec de parfaits inconnus.

Une fois qu'on est sur place, on constate que l'un ou l'autre sont là, et l'on rigole ensemble. L'ambiance est là, mais on veut aussi parler aux gens à qui on 'na pas parlé depuis longtemps. Alors on sort histoire de rigoler dans le calme de la nuit.

On boit quelques bières, quelques cocas, tout se passe bien.

Mais ! Le dernier concert en date (par exemple le trois mars) était exceptionnel en tous points. parce qu'il était programmé longtemps à l'avance, que je devais rencontrer une certaine personne après 4 ans, une autre dans un contexte différent de l'habitude et encore d'autres qui sont rentrés dans ma liste de contact.

Tout cela nous a donné un concert mémorable, où la seule envie était de faire la fête. Certains ont abusé mais cela n'a pas gaché le spectacle.

Inutile de rapporter ici tous les délires que s'est prise notre joyeuse troupe, ça serait trop long je pense.

heureux d'avoir appris à vous connaître. Et à te connaître.

Quatre ans d'attente sont terminés, une vie d'amitié peut commencer !

Cherchez l'anomalie.

Voilà le deuxième mardi où nous bricolons en Français. Le prof doit se demander ce qu'on faut avec des ciseaux et de la colle dans le banc du fond.

Aujourd'hui l'expérience consistait à fabriquer un parallélépipède rectangle décoré afin d'en faire un GSM de papier.

Afin de pouvoir organiser sa pensée, il est important d'écrire.

En évoquant n'importe quel sujet de la vie quotidienne, chacun de nous pense à des multitudes de choses, à tellement de choses que pour tout exprimer, il faudrait du temps et de la patience.

De là, nous pouvons utiliser l'écriture pour remettre de l'ordre dans tout cela. En effet, quand vous écrivez quelque chose, vous pensez toujours plus vite que la vitesse que votre main ne vous offre pour vous exprimer.

ce qui fait qu'il est assez lassant d'écrire et que donc on va à l'essentiel. Même en écrivant 4 heures durant, on va à l'essentiel. Car si on devait tout écrire, cela nous prendrait bien plus de temps.

Okay, écrire, ça permet d'aller à l'essentiel.

Il suffit après de reposer les feuilles quelques temps. Et une fois que la feuille a trainé quelques jours, semaines, mois au fond d'un tiroir, relisez-la.

Mais relisez-la sans penser que vous 'lavez écrite. Ne vous focalisez pas là dessus.

Cela vous permet de vous re-situer par rapport à vos préoccupations, et cela vous trace une nouvelle ligne vers lesquelles tourner vos pensées.

C'est une manière comme une autre de prendre du recul.

Qui a dit que les cours étaient longs et ennuyeux?

L'important est de s'occuper. Ne comptez pas sur le prof pour vous distraire, et ne faites confiance qu'à votre imagination.

Par exemple, prenez une feuille à entête du collège, le papier collant de votre voisin, la paire de ciseaux de votre voisin et un catalogue de voyage qui traîne dans l'armoire... Et faites une lettre anonyme.

Seul problème: j'y ai mis mon nom.

Mais ne nous attardons pas aux détails, voici le résultat après 100 minutes de cours:

12 ans. J'ai passé 12 ans dans des mouvements de jeunesse.

Dès 4 ans, j'ai fait quelques années chez les Nutons, avant de passer au Patro.

J'y ai appris des valeurs sûres telles que le respect, l'amitié, le fair-play, l'entraide, le calme. Et je vous assure que si plus de gens connaissaient les mouvements de jeunesse, il y aurait sans doute moins d'agressions dans les rues, car les jeunes sauraient rigoler ensemble.

Entre deux jeux, des liens se créent, dans sa section d'abord, puis avec d'autres lors de journées régionales / nationales. Des gens qui deviennent d'excellents amis.

Que de souvenirs.

Il y a deux ans, je suis également devenu cuistot chez les guides. Je cuisine très mal, mais je suis les instructions du chef et ça peut aller... Et puis il faut toujours quelqu'un pour faire la vaisselle. Et un jour j'ai reçu un totem.... Voilà Azara !

Mais en plus de tout cela, j'ai atterri un peu par hasard dans une formation guides, en tant que logisticien. Quelle ambiance... Des parties de cartes jusque 4h du matin... Et toujours la pêche.

Et j'arrive en fin de vie d'animé au Patro. Bientôt je devrai animer des jeunes, leur offrir du rêve et leur transmettre ce que j'ai appris de mieux au Patro.

Alors on fait des pré-formations. Où on rencontre des animateurs et des futurs animateurs.

Et les futurs animateurs s'appellent les G.I. Alors je salue tous les G.I. 2007 pour ces 4 jours où on s'est bien amusé. L'ambiance est palpable sur cette photo haute en couleur.

Ce soir, je t'invite au théâtre... Voir ces comédiens qui jouent devant nous, en ne sachant de quoi demain sera fait.

Ils jouent ce soir, mais peut-être demain feront-ils la plonge dans un petit café de Bruxelles pour avoir de quoi vivre... Ah, ils ont l'air heureux ! Ils sont contents de jouer... Mais ils vivent au jour le jour.

Et lui, qui joue le rôle du serviteur, n'avait-il pas rêvé de jouer celui du prince? Ah, il est beau le prestige...

Non, le théâtre professionnel, il faut le vouloir, et se battre pour lui. Avoir une porte de secours, un moyen alternatif de gagner de l'argent.

Chapeau bas, messieurs les comédiens... Continuez à jouer et rejouer ces pièces qui veulent dire tant de choses.